Après une remontée du classement de R3, un finish sur le fil pour arracher la 2ème place, et un 1er tour de barrages samedi après-midi Passy compliqué (remporté suite au forfait de nos adversaires Passy Mont-Blanc), notre équipe 1 était propulsée dans la rencontre décisive pour la montée en R2 face à Meylan 3 dimanche matin. En ce dimanche 5 mai 2024, un an tout pile après les barrages de montée en R3, So’Bad se présentait à nouveau face à son destin pour gravir un échelon supplémentaire dans le badminton auvergne-rhône-alpin. Après un réveil BEAUCOUP TROP tôtif, tous les membres de notre super-team étaient au départ à 6h45 du parking du gymnase, sauf notre résidente lyonnaise que nous récupérions au passage. Mais passons tout d’abord à la présentation de cette équipe, encore une fois inédite et composée de 9 éléments, tous nécessaires au bon déroulement du plan minutieusement préparé par votre dévoué capitaine pour cette journée.
Raph, on ne le présente plus (mais on va le faire quand même), patriarche de cette équipe au club depuis 2007, originaire d’alsace et ancien joueur du volant des 3 frontières, redoutable expert de mixte et de simple, endurant, précis, agressif et calculateur, respecté depuis bien des années dans la Loire et au-delà.
Anaïs, surnommée « Poonette » pour ses connaissances intarissables sur le monde du badminton (référence au site Poona, équivalent de MyFFBad aujourd’hui), gros coup du mercato 2010 en provenance du Boucain Badminton Club, joueuse complète et fine stratège, ancienne N3 sur son tableau fétiche, le double, du temps de sa paire légendaire avec la souris.
Didi, dit « le barbifique », sa force de frappe est proportionnelle à la longueur de sa barbe soyeuse, sa grâce n’a d’égal que sa pudeur, après un début de carrière prometteur en jeune, il a débarqué à Sorbiers il y a 7 ans et a tout de suite intégré les valeurs du club (ou peut-être qu’il les avait déjà intégrées bien avant d’arriver) : la bière et la rigolade. Toujours de bonne humeur, joueur d’équipe (il n’aime pas jouer seul, ou peut-être que c’est le terrain qui est trop grand), un élément important dans tout collectif pour effacer la pression des rencontres décisives.
Blandine, « la sardine », contraction des noms de la paire de jeunes sorbéranes prometteuses Sarah et Blandine, résident en région lyonnaise mais toujours disponible pour venir donner un coup de main en interclub, au club depuis 2007 malgré une période parisienne, sa moyenne de mixte a été multipliée par 30 cette saison ! Son service toujours fiable, son explosivité, sa positivité et sa motivation sans faille font d’elle une redoutable joueuse de mixte qui sait faire briller ses partenaires.
Clément, capitaine et modeste rédacteur de ces quelques paragraphes, également arrivé en 2007 (décidément, c’était un très bon cru), ayant une connaissance précise des forces de chaque compétiteur du club dans lequel il a grandit, et n’hésitant pas à aller chercher des joueuses et joueurs improbables pour parfaire ses compositions, avec un taux de réussite anormalement élevé. Joueur mou capable de casser le jeu (et les jambes de ses adversaires) à tout moment, et ayant une confiance inébranlable en ses coéquipiers pour conclure les points qu’il n’arrive jamais à finir.
Léna, jeune joueuse prometteuse formée au club depuis 2015, elle progresse rapidement vers un très bon niveau sur tous les tableaux. N’hésitant pas à assumer des simples pour l’équipe malgré son asthme récurrent, elle est plus à l’aise en double, et de plus en plus efficace en mixte, une joueuse complète comme on en voit rarement, ce qui est une arme précieuse dans une équipe d’interclub, et offre de nombreuses possibilités de compositions. Sa réflexion et sa large(ron) palette de coups lui permettent de mettre en difficulté n’importe quel adversaire.
Clémence, jeune formée au club depuis 2013, s’affirme depuis l’année dernière comme notre spécialiste du simple dame. Infatigable, toujours décisive en fin de set (on la soupçonne même parfois d’arriver exprès à 20 égal avant d’achever son adversaire), elle est sur le terrain comme un poisson dans l’eau, distribuant les coups précis en courant sans relâche, on raconte même que, si on regarde bien, on peut la voir nager.
Robin, jeune formé au club depuis 2014, dont le niveau a explosé cette saison, s’affirme comme étant un très bon joueur de simple qui manquait cruellement dans un club de joueurs de double. Un joueur accroc au bad (que ce soit jouer, regarder, parler…), capable de jouer sur tous les tableaux, mais toujours de la même manière : « si en tapant ça marche pas, tape plus fort ». Capable de se tordre dans tous les sens et de se plier en 4 juste pour faire un smash sans garder de séquelles apparentes, il est le joueur qu’il vous faut si accélérer le jeu est la stratégie à adopter (et ce dès le service).
Enfin, la surprise de la journée, Candice, 16 ans, jeune formée au club depuis 2017 et n’ayant jamais disputé une rencontre de régionale, mais sur une courbe de progression exponentielle depuis quelques mois, ses qualités de joueuses de simple et la diversification de son jeu n’ont pas échappées au regard de ses camarades, et elle aura la lourde tâche de surmonter la pression d’une première rencontre décisive dans la cours des grands (et de garder une ribambelle d’enfants qui passeront la journée à lui courir après).
Ces joyeux lurons étaient prêts à débuter la rencontre décisive pour la montée en R2 quand, juste avant le coup d’envoi, une voiture familière se garait sur le parking du gymnase. Philou, supporter extraordinaire, Djo et Alexandra ont fait un long chemin pour venir voir et encourager leurs favoris, une aide précieuse dans ces terres inconnues.
La compo est dévoilée, et, sans surprise, les rose et noir ne sont favoris sur aucun match, puisque l’équipe alignée par Meylan 3 a plus de points sur chaque confrontation. En regardant la feuille, une personne peu avisée miserait sur un 8-0 pour les isérois, mais ici nous savons tous qu’à So’Bad, les points ne veulent pas dire grand chose.
La rencontre débute par le simple homme 1 de Robin et le double dame d’Anaïs et Léna, et les deux matchs vont suivre une trajectoire très similaire. Le 1er set est remporté, les adversaires commencent à prendre la mesure du challenge qui les attend malgré la différence de classement, ils répondent dans un deuxième set serré, puis tout se joue dans le 3ème set décisif. Léna et Anaïs débattent de la stratégie à adopter à chaque pause, avec une vision du jeu quelque peu différente, mais réussissent à s’entendre sur un point : en remporter plus que leurs adversaires. Elles sont accrochées jusqu’au bout mais parviennent à conclure 21-19 au 3ème.
Robin, après 20 tests de volants, et avec les sages conseils de Raph au coaching, varie mieux son jeu face à un rameur doté d’une défense quasiment impassable (tout est dans le « quasiment »), il est à l’aise dans les échanges, prend une légère avance et la conservera jusqu’à la fin, 2-0. Une entame de match inespérée puisque Lénanaïs réussi la perf’ de la saison avec moins de 500 points de classement contre 1700. Les deux matchs ont duré plus de 50 minutes chacun, et on est pas au bout de nos efforts.
Le double homme de Didi et Clément est lancé peu avant le simple dame 2 de Candice. Contre des adversaires affutés, notre double commet quelques fautes en trop et lâche le 1er set, avant de se reprendre, de gagner en précision et de remporter le 2ème pendant que Candice entre très bien dans son match en infligeant un 21-8 à son adversaire. Le second set sera plus accroché mais conclu de fort belle manière 22-20 par la coissou de la bande, faisant preuve d’un bon niveau de jeu et d’un mental à toute épreuve, et qui porte le score à 3-0.
Pendant ce temps, le double homme s’éternise, nous sommes devant, puis derrière, les choses se compliquent, et les meylanais mènent 20-16 lorsqu’enfin l’hémorragie est stoppée. Didi prend le service, et effectue une très belle série pour remonter, effacer 4 volants de match et renverser la vapeur pour mener 21-20. Le point s’éternise, un rally long et décisif, tendu, le stress se fait ressentir, Clément plonge pour sauver un amorti croisé, l’adversaire smash, Didi l’annonce faute, les adversaires la voient bonne, petit moment de flottement… le point sera finalement remis, puis remporté par nos sorbérans pour porter le score à 4-0 après 57mn de jeu et un combat acharné. Plus qu’une victoire et la montée en R2 sera validée.
Clémence s’élance alors pour le simple dame 1, face à une joueuse de simple expérimentée avec 600 points contre les 44 de notre jeune espoir, mais la différence ne se fait pas ressentir. Les points sont longs et accrochés, mais la précision et l’expérience de la spécialiste meylanaise du simple qui fini par remporter le match malgré une belle opposition et un bon match de Clémence.
Après une petite pause pour Clément qui sortait du double homme, le mixte 1 peut être lancé, et Blandine entre en piste. Sur le terrain d’à côté, Raph entame le simple homme 2 dans le match qui parait le plus équilibré de la matinée. Deux tentatives pour achever la rencontre et s’éviter un stress et une tension intenses jusqu’à la fin (et un éventuel mixte en or qu’il serait préférable d’éviter pour ménager nos petits cœurs). Le 1er set est remporté par Raph, qui, malgré une incertitude créée par un mal de tête la veille, réalise un très bon match contre un adversaire apparemment mentalement affecté par sa défaite en double, qui cassera une caisse et une raquette avant d’être sanctionné d’un carton jaune. Mais Raph est imperturbable, propre, précis, il mène le match à la baguette et remporte le 1er set largement.
A côté, le mixte est plus serré, les points sont accrochés mais les rose et noir se détachent, se font peur mais finissent par remporter le 1er set 21-19, non sans mal. Raph enchaîne, son adversaire n’a plus aucune solution, les points défilent et dans une maîtrise absolue, il portera le coup fatal et, comme un symbole, nous amènera le cinquième point synonyme de montée en R2. Nos supporters exultent, tout le monde se congratule. C’est fait, mais la rencontre n’est pas terminée, Blandine et Clément restent concentrés et, dans un set qui pourrait basculer des deux côtés, se retrouvent à 19 égal avec Blandine qui a le service face au garçon adverse… Dans cette situation, une personne normale tremblerait, montrerait au moins quelques signes d’hésitation ou de stress, mais Blandine ne s’embarrasse pas de ces choses là. Derrière elle, son partenaire, habitué de ce genre de situations, sait que la pression n’est pas de son côté, mais bien du côté du retour de service, et, bingo, c’est un service parfait qui force un rush dans le filet. Notre mixte 1 conclut sur le point suivant, 21-19, encore, et remporte un match dans lequel ils étaient loin d’être favoris. 6-1.
La rencontre est jouée mais il reste le mixte 2, Didi et Léna face à une paire atypique : le garçon a 1200 points et la fille 17. Le match est tout aussi atypique, les joueurs sont déconcentrés devant le manque d’enjeu, notre paire remporte le 1er set 23-21 avant de s’incliner en 3 sets dans une espèce de gloubi-boulga de badminton, 6-2.
Il est 13h40 au moment de la fin de la rencontre, la prochaine est prévue à 14h, on a un petit peu dépassé, mais qu’importe, on a parcouru le chemin, on a tenu la distance (comme chantait Kyo sur le chemin du retour), So’Bad est victorieux.
Après deux montées successives, So’Bad accède en R2 avec une équipe qui aura été différente à chaque journée d’interclub au cours de la saison, entre les absences, les blessures, les jeunes intégrés à l’équipe, les compos à 9, le scénario est fou, et l’année prochaine s’annonce palpitante… mais d’abord, place au repas !
Après un repas tardif et bien mérité, même pas le temps de sortir un des nombreux jeux d’Anaïs qu’il faut déjà retourner jouer pour la rencontre de placement (sans réel enjeu) de l’après-midi. Et qui dit « sans enjeu » dit composition expérimentale. En fait, le capitaine avait prévenu, si la qualification était assurée le matin, il laisserait la feuille de composition en pâture à ses joueurs et ils se débrouilleraient avec. Après moult débats et discussions, en essayant d’arranger le plus de monde possible, la compo est validée, et la rencontre s’annonce rude. Encore une fois, si on regarde les points, les 8 matchs sont censés être remportés par nos adversaires de l’Isle d’Abeau, qui ont quant à eux aligné la même composition que le matin (pas très fun tout ça).
Nous débutons par les deux mixtes, en mixte 2, Clémence et Robin se battent, accrochent leurs adversaires et s’offrent même des volants de set avant de s’incliner 20-22 20-22 après un très joli match. En mixte 1, Blandine et Raph luttent, se battent sur tous les points mais perdent un 1er set très disputé 19-21, puis s’inclinent dans le 2ème, 0-2.
Place aux simple dame 2 de Candice et au simple homme 1 de Clément, les deux matchs se ressemblent, des opportunités mais un jeu plus précis et plus maîtrisé en face, malgré des bons points et un combat acharné, le score est de 0 à 4.
En simple dame 1, Clémence se bat encore une fois contre une adversaire redoutable avec beaucoup de points, et parvient à la faire douter et à s’en rapprocher mais finira par s’incliner malgré une belle performance, tandis qu’en double dame, Anaïs et Blandine affrontent une paire très forte à plusieurs milliers de points, se battent, mais manquent de solutions et finiront par perdre logiquement. 0-6, ça commence à sentir mauvais.
Nos espoirs sont portés sur le simple homme 2 de Raph et le double homme de Didi et Robin pour éviter la Fanny, Raph se bat, fait jeu égal avec son adversaire, nous offre un match palpitant et très serré mais perd finalement 19-21 19-21 au bout du suspens après une belle performance. Le double homme quant à lui vient de sauver l’honneur (un peu) en nous faisant remporter notre 1er set de la rencontre ! Face à une paire N3-N3, nos petits R5-R6 dominent leur sujet et mènent la danse, cette paire homogène composée d’un bourrin et d’un encore plus bourrin (on ne sait pas encore lequel est lequel) fonctionne bien et s’imposera logiquement en deux sets, l’honneur est sauf, 1-7.
Il est désormais temps de plier bagage, de récupérer les quelques restes du midi et de rentrer à la maison après cette journée historique. En effet, aujourd’hui, 6 des 9 joueurs ont signé la meilleure performance de leur vie sur au moins un tableau. Candice en simple, Léna et Anaïs en double, Blandine et Clément en mixte, Robin en simple, Clément puis Robin en double. Peu de gens, même après une soirée de la ronde bien arrosée, auraient osé miser sur une montée de So’Bad en R3 la saison dernière, et il aurait fallu être complètement fou pour parier à l’époque que notre équipe 1 évoluerait en R2 en 2024-2025.
C’est en grande partie grâce au développement de jeunes talents, à la formation de nos entraîneurs bénévoles depuis toutes ces années qui ont permit à ces talents d’éclore (Candice, Robin, Clémence, Léna, Clément et Blandine sont des purs produits de la formation sorbérane). Grâce également aux parents qui voient leurs enfants s’épanouir et les supportent dans leur passion, les encouragent à se dépenser, à jouer, à s’amuser et à progresser avec leurs amis en les emmenant à l’entraînement et sur des tournois. À une bonne ambiance permanente, à nos fidèles supporters et aux compétiteurs adultes qui se poussent entre eux à progresser et qui motivent les jeunes à essayer de les battre un jour, So’Bad réussit contre toute attente à retrouver la R2 seulement 3 ans après avoir dû abandonner son équipe de R1 par manque de joueurs.
Le Captain’Buze, mon prédécesseur, avait à l’époque déclaré :
« Soyons conscients de ce que nous sommes : Nous n’avons jamais rien fait pour monter : Ni recrutement, ni pub… etc Notre petite « réussite » s’était présentée à nous un peu par hasard, et si ce même hasard doit nous faire descendre, alors il faut l’accepter. Un nouveau cycle arrivera dans quelques temps, peut être, et alors le raisonnement sera tout autre. En attendant, nous sommes au creux de la vague, a nous d’attendre de pouvoir la surfer a nouveau. Ce n’est en rien un abus de faiblesse, c’est juste une mauvaise passe. Quand on ne peut pas, alors on ne peut pas. Ainsi soit il.
Alors jojo, bien sûr que c’est une déception. Pour tout le monde dans ce groupe !!! Ne pense pas que tout le monde s’en fou. C’est faux ! Mais remets les choses a leurs places : ça fait déjà 3, presque 4 ans que cette équipe est SYSTÉMATIQUEMENT incomplète !!! Je le sais plus que quiconque ici !!! Notre vivier est insuffisant. Il faut juste en tirer des conclusions.
Rendons nous à l’évidence, nous ne sommes plus un club de niveau régional. Et fort à parier que nous ne jouerons pas non plus les premières places en D1 l’année prochaine la roue tourne, nous remonterons un jour, pas en 2022, peut être en 2023… Wait and see ».
Une belle déclaration, qui me trotte dans un coin de la tête depuis que je suis retombé par hasard dessus il y a de cela quelques mois, prophétique, puisqu’après une saison compliquée en 2022, nous remontâmes en 2023, mais même dans ses rêves les plus fous, il n’aurait pas osé prédire la montée en R2 en 2024.
Nous n’avons effectivement pas recruté, nous n’avons pas non plus eu de la chance ou un hasard quelconque. C’est grâce à vous tous, adhérents de So’Bad, qui permettent de près ou de loin à ce club d’exister que nous en sommes arrivé là. Et oui, ne vous fourvoyez pas, ce n’est pas uniquement grâce à ceux qui remportent les matchs.
C’est aussi grâce à tous les entraîneurs qui ont formé des jeunes depuis toutes ces années, pour que certains performent désormais à un très bon niveau, à tous les CA successifs qui ont maintenu le club dans un état stable et prospère, à tous les bénévoles qui organisent, aident à installer, à tenir la buvette ou la table de marque lors de nos évènements, à tous les compétiteurs qui viennent jouer à l’entraînement et font progresser les autres de part leur motivation, et qui rendent ce club si spécial.
Grâce à toi, lectrice, lecteur, car si tu as prit le temps de lire ces mots, c’est que tu es suffisamment impliqué dans la vie du club, et que, même si tu penses que ce n’est pas grand chose, ne serait-ce que de monter un terrain, tendre un filet ou balayer le gymnase, ça fait une différence. Sans ces simples gestes du quotidien, il n’y aurait pas cette ambiance propice à l’épanouissement et à la progression. Ça crée de belles histoires comme celle qu’on est en train de vivre, ça crée des passions, des amitiés, des apéros, des bandes, des bois, des rires, des couples, même des enfants…
Car seul, nous ne sommes pas grand chose, certes, mais tous ensemble… nous sommes So’Bad !
Et oui, j’ai versé une petite larme assis sur ma chaise de coach quand j’ai réalisé ce qu’on venait d’accomplir, après 18 saisons passées au club, de rendre un peu de bonheur à tout ceux qui m’ont tant donné, ça fait quelque chose…
Je suis fier de faire partie de ce club, ce ne sera pas le plus grand, le plus fort et peut-être pas le plus beau, mais c’est le nôtre, et je l’aime comme il est !
Sur ce, c’est la fin de cette saison d’interclubs et donc d’articles, merci d’être arrivé jusque là, et, pour votre (mon) plus grand plaisir, la saison prochaine il y aura 7 dimanches de R2, ça va en faire des paragraphes à rédiger !
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